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  • Photo du rédacteurNerac Maeva

Sophrologie et douleur

La douleur est trop souvent considérée comme passagère, conséquence d’une maladie ou d’un traumatisme. Malheureusement, pour certains, la douleur se fait permanente. Elle devient une maladie à part entière.

La sophrologie ne prétend pas guérir ces douleurs ni aucune autre, mais elle permet d’accompagner celui ou celle qui souffre de ces douleurs, de lui rendre la situation plus supportable.

La sophrologie diffère de la médecine en son approche globale de l’individu et de sa souffrance.

Le traitement de la douleur et de ses causes relève de la médecine. Seuls les médecins peuvent effectuer le diagnostic, effectuer les interventions et prescrire les antalgiques susceptibles de venir à bout de douleurs aiguës. Dans le cas de douleurs chroniques, leur consultation est également indispensable et la sophrologie ne vient qu’en support de cette action de base.

Dans un premier temps, il est très important de distinguer les douleurs « aigu » et « chronique ».

La douleur aiguë est un véritable signal d’alarme. Elle résulte d’une lésion (blessure, coup…) ou d’une réponse du corps à un désordre : inflammation des tissus ou articulaire. Si cette douleur n’est que temporaire et disparait soit avec le traitement de son origine, soit à l’aide d’antalgique, elle n’en laisse pas moins des traces.


Chacun de nous a connu un épisode douloureux et, pour certains, la simple évocation de circonstances, conditions ou souvenir suffit à provoquer un stress, une crainte, quand ce n’est pas directement un sentiment de douleur par anticipation.

Douleur chronique est sans origines clairement établies. Cette douleur se caractérise par sa persistance et sa résistance à toute thérapeutique. De signal d’alarme, la douleur devient maladie et cause du mal-être.

Les douleurs chroniques sont souvent à l’origine de souffrances plus ou moins exprimées. Des souffrances qui peuvent résulter d’un état dépressif, résultant de l’impossibilité de trouver l’origine du mal, mais surtout de l’incompréhension de cette situation tant par le malade que par son entourage.

L’autre piège de la douleur chronique est celui du cercle vicieux ou de la prophétie autoréalisatrice : la crainte de de la douleur ou le stress provoqué par la permanence de cette douleur engendre des tensions musculaires. La répétition de ces tensions finit par engendrer des douleurs qui viennent s’ajouter aux douleurs d’origine. Cette situation va alors entretenir l’état de souffrance et contribuer à ancrer la crainte de la douleur chez le malade.


La sophrologie va permettre au malade d’apprendre à casser ce cercle vicieux et à s’aménager des espaces, des temps de pause. Des temps durant lesquels il parviendra à refermer, ne serait-ce qu’un peu, ce portillon de la douleur.


La perception de la douleur va être modifiée. Elle ne va pas disparaître, mais les patients souffriront moins, car ils auront appris à l’apprivoiser 


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